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Diplôme de paysage . ensapBx . Marie Bretaud & Helena Le Gal

Expériences,

recolter et représenter des affects bergeracois

Ces exercices portent plus particulièrement sur les paysages ordinaires, ceux du quotidien, ceux que l’on pratique et transforme la plupart du temps dans l’indifférence.

Ils sont consacrés à un travail sur l’ancrage des individus à leur environnement et doivent devenir un outil d’expression des affects qui habitent un territoire (ancrage de la notion de paysage, et celle de paysage ordinaire, ancrage psychologique, ancrage géographique,…). Il s’agit donc de rassembler des connaissances territoriales, de donner à voir des éléments, des situations, des phénomènes, de manière documentaire et fictionnelle, de construire un grand récit local et contemporain.

Ainsi cette démarche tente de révéler des rapports intimes individu-paysage et pourra refléter des visions secrètes, subjectives mais légitimes, non lissées, des images inédites mais non promotionnelles. L’ensemble de ces projets pourra représenter le territoire, au sens d’être l’ambassadeur de la dimension affective qui existe entre les lieux et les individus, et devenir le médiateur des sentiments qui hantent l’espace pour offrir une nouvelle existence/connaissance des lieux. Il pourra tenter de représenter l’espace dit «potentiel» ou «culturel» associé à une multitude de personnes du territoire, cet espace compris entre l’intérieur et l’extérieur, l’intime et le général, une réalité individuelle et le réel.

 

Aujourd’hui la politique de l’aménagement des territoires donne grande part à la participation, l’écoute et la prise en compte des points de vue (et envies) des habitants au sujet de leur lieu de vie. Cependant les méthodes de collecte restent à démocratiser, les publics visés à élargir. Il s’agit alors, ici, de mener un projet fédérateur et situé où les liens sociaux, culturels et intergénérationnels sont favorisés. Cette démarche sert à donner la possibilité à des personnes de diverses origines sociales, culturelles et de générations différentes, de réaliser un/des projet(s) ensemble. Les participants de chacun des projets que nous avons menés se sont découverts (et se découvrent) mutuellement, dans des circonstances et mises en scènes inhabituelles, notamment par le biais de la fiction.

 

Enfin, pour nous, ces expériences sont l'aboutissement d'une posture choisie au sortir du projet initial (datant de 2013) : en parallèle de la construction de la base de données intercative, nous prescrivions des filiations possibles.

 

 

Afin d’alimenter notre « base de données bergeracoise » par des éléments incluant la question des individus et de l’affect lié au territoire, nous avons mis en place différentes expérimentations de récoltes de ces informations.

Dans un souci de réalisme nous nous sommes attachées à prendre en compte les moyens réels du territoire. Ceci nous a menées à diverses collaborations avec des associations, des structures pédagogiques, sociales, des habitants d’horizons et de générations différents,… ainsi qu’à la rencontre d’institutions bergeracoises pour la mise en place de certains projets, leur financement et donc leur cohérence avec les politiques en cours.

La mise en place effective de ces projets nous paraissait aussi indispensable. Nous vous proposons de livrer 4 comptes rendus d’expériences en territoire bergeracois.

REALISATION D'ENTRETIENS PRIVES

INTERVENTION EN

MILIEU SCOLAIRE

CREATION D'UN

COURT METRAGE

ELABORATION D'ATELIERS EDUCATIFS

CHAPITRE SUIVANT

CHAPITRE PRECEDENT

DIGRESSION :

DE L'OEUVRE

A LA DONNEE

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